En plein divorce, Amélie Mauresmo accuse son épouse de harcèlement

L'ancienne joueuse de tennis française a engagé une procédure pénale. Le parquet a requis dix mois de prison avec sursis contre la prévenue jugée mardi à Bayonne.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Pays Basque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Amélie Mauresmo, le 23 juin 2018 à Paris. (LUCAS BARIOULET / AFP)

En plein divorce, l'ancienne joueuse de tennis française Amélie Mauresmo accuse son épouse, Marie-Bénédicte Hurel, de harcèlement, rapporte mercredi 24 janvier France Bleu Pays Basque. Elle a porté plainte et s'est constituée partie civile. Le procès avait lieu mardi au tribunal judiciaire de Bayonne.

En couple, avec deux enfants, dans une maison d'Anglet depuis avril 2014 et mariée depuis juillet 2021, l'actuelle directrice du tournoi de Roland-Garros, a pris l'initiative de divorcer en 2023, rapporte France Bleu Pays Basque. Depuis, selon Amélie Mauresmo, les humiliations, le chantage et les insultes, rythment son quotidien, y compris par SMS. Au point parfois d'aller se réfugier chez sa nouvelle compagne.

Selon la défense d'Amélie Mauresmo, la prévenue tenait des propos dénigrants et insultants. De quoi caractériser le harcèlement moral. Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui a d'ailleurs été prescrite, d'après les informations de France Bleu Pays Basque. Marie-Bénédicte Hurel avait été placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre.

une "instrumentalisation" selon les avocats de Marie-Bénédicte Hurel

La prévenue et ses avocats, Thierry Sagardoytho et Marie-Thérèse Hougneu, réfutent les accusations. Selon Me Thierry Sagardoytho, "les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien". Quant aux insultes verbales, "personne n'a entendu de tels propos", poursuit l'avocat de Pau. Il va même plus loin en dénonçant une "instrumentalisation d'une plainte artificielle dans la perspective du divorce". La défense plaide la relaxe.

Le procureur de la République, Jean-Claude Belot, a requis dix mois de prison avec sursis à l'encontre de Marie-Bénédicte Hurel. Le jugement sera prononcé le 13 février.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.