Chauffeur de bus tué à Bayonne : les deux agresseurs condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle
Véronique Monguillot est sonnée, jeudi 21 septembre. Elle ne comprend pas le verdict de la cour d'assises de Pau (Pyrénées-Atlantiques) : 13 et 15 ans de réclusion criminelle pour les deux accusés qui ont mortellement frappé son mari, Philippe Monguillot. "On a réclamé une justice exemplaire. On ne peut pas dire qu'on l'ait eue. Pour moi, c'est quand même assez désolant, bien qu'ils soient condamnés", a-t-elle déploré. La veuve de la victime espérait 30 ans de prison, soit la peine maximale encourue pour les faits de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Les condamnés ne feront pas appel
Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, 59 ans, est au volant de son bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). La tension monte avec plusieurs jeunes. Ils portent mal leurs masques et n'ont pas leur titre de transport. Une altercation éclate et, très vite, les coups pleuvent. Philippe Monguillot est laissé pour mort sur le trottoir. Il décédera cinq jours plus tard. Des faits qui ne justifiaient pas la peine réclamée par les parties civiles, selon la défense. Les deux condamnés, âgés de 25 ans aujourd'hui, ne feront pas appel du verdict.
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