AZF : 31 morts et une procédure interminable
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15 ans après, le troisième procès de l'explosion de l'usine AZF, qui avait coûté la vie à 31 personnes, s'ouvre à Paris ce mardi 24 janvier.
"C'est la première fois que je reviens sur le site. 15 ans après l'explosion de l'usine AZF, je ne pouvais toujours pas passer", témoigne une femme, en sanglots. Brigitte Aubert travaillait comme intérimaire dans l'usine AZF. "J'ai toujours ces images d'horreur dans la tête", poursuit-elle.
"Quand je suis rentrée chez moi, il n'y avait plus rien"
Le troisième procès s'ouvre à Paris ce mardi 24 janvier. Ce que Brigitte en attend ? "Que Total prenne ses responsabilités et dise 'oui, nous sommes coupables'", explique-t-elle. Pauline Miranda représentera une partie des 3 000 blessés, ceux qui comme elle, ont perdu l'audition à cause du souffle de l'explosion. "La voiture s'est déplacée complètement, de la file de droite à la file de gauche et quand je suis retournée chez moi, il n'y avait plus rien, des trous béants dans tout l'appartement", se rappelle-t-elle.
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