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Affaire Bamberski : la peine de Dieter Krombach est suspendue

Condamné en 2012 à 15 ans de prison pour la mort de sa belle-fille Kalinka, il sortira de prison sous conditions. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Didier Krombach lors de son procès pour la mort de sa belle-fille Kalinka Bamberski, à Créteil (Val-de-Marne), le 27 novembre 2012. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Nouveau rebondissement dans l'affaire Bamberski. Le tribunal d'application des peines de Melun a accepté de "suspendre", pour raison médicale, la peine de Dieter Krombach, condamné en 2012 à 15 ans de prison pour la mort de Kalinka Bamberski. Le parquet l'a annoncé, lundi 12 décembre.

L'affaire Dieter Krombach a débuté en 1982 lorsque sa belle-fille Kalinka, alors âgée de 14 ans, avait été retrouvée morte chez lui, au bord du lac de Constance. La justice allemande avait abandonné toute poursuite à son encontre. En 2009, le père de Kalinka, André Bamberski, avait organisé l'enlèvement de Dieter Krombach en Allemagne pour le livrer à la police française. Il a été condamné en juin 2014 à Mulhouse à un an de prison avec sursis pour l'enlèvement de Dieter Krombach.

Une "pathologie cardio-vasculaire"

Pour quitter la prison de Melun, le médecin allemand de 82 ans, qui a toujours clamé sons innocence, devra trouver une place dans une structure sanitaire adaptée (Ehpad) en France ou Outre-Rhin. Dans ce cas-là, "les autorités allemandes devront reconnaître et exécuter" la décision du tribunal français, a précisé le parquet de Melun.

Le parquet, qui a la possibilité de faire appel de cette décision, avait émis un avis défavorable à la libération conditionnelle demandée par le détenu. L'octogénaire souffre d'une "pathologie cardio-vasculaire qui évolue en aggravation et menace le pronostic vital", selon une source proche du dossier. 

"Je considère que c'est une injustice totale", a réagi le père de Kalinka Bamberski sur RTL. Et André Bamberski d'ajouter : "Ça me rend amer, parce qu'après 34 ans de procédure judiciaire, là maintenant, on fait vraiment n'importe quoi."

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