Paris sportifs, jeux à gratter ou PMU : le bilan 2015 des jeux en France en trois chiffres
Les Français ont perdu 10 milliards d'euros en jouant, durant l'année 2015.
Des petits jeux qui font perdre de grosses sommes. En 2015, les Français ont perdu 10 milliards d'euros au jeu, selon les informations du Monde publiées jeudi 21 janvier. Quels sont les jeux préférés des Français ? Combien misent-ils ? Réponse en chiffres.
Des pertes de 10 milliards d'euros en un an
Les Français ont perdu en tout 10 milliards d'euros dans les jeux d'argent et de hasard, en 2015. Une somme dont les gains ont déjà été déduits. Ces pertes peuvent pourtant en réjouir d'autres : les joueurs "permettent de vivre aux entreprises organisatrices de ces jeux, et l’Etat en prélève plus de la moitié sous forme de taxes", explique Le Monde.
Grande gagnante de cette année : la Française des Jeux, qui voit le produit brut de ses jeux grimper de 4% par rapport à 2014. Les casinos sont également dans le vert. Le PMU attire de son côté bien moins qu'avant. "Faute de rajeunir sa clientèle, le spécialiste des courses de chevaux a encore vu les sommes qu’il récupère reculer de 2% en 2015", explique Le Monde.
Une augmentation des mises de 2% par rapport à 2014
Entre 2014 et 2015, l'argent dépensé dans les jeux a augmenté d'environ 2%, "une progression légèrement supérieure à celle des dépenses totales des ménages", note Le Monde.
La hausse ne date pas d'hier. "En France, entre 2000 et 2012, les sommes misées sur les jeux d'argent ont augmenté de 76% pour atteindre plus de 46 milliards d'euros en 2012", expliquent les journalistes de Data Gueule dans cette enquête sur les loteries.
Les paris sportifs ont bondi de 30% en un an
Petit préféré des Français : le pari sportif. Selon une étude réalisée par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) (document en PDF), les joueurs ont misé 1 440 millions d'euros dans les paris sportifs en 2015. Un montant en hausse de 30% par rapport à 2014.
"La dynamique de progression des mises en paris sportifs se poursuit donc malgré l’absence d’une compétition phare telle que la Coupe du monde de football en 2014", note l'Arjel. Le football représente à lui seul 61% des mises, durant le quatrième trimestre de 2015. L'Autorité explique cette hausse par la croissance du nombre de joueurs.
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