Cet article date de plus d'un an.

: Info franceinfo Plus de deux tonnes de tabac saisis en Essonne : un homme mis en examen et incarcéré

L'homme était suivi par les gendarmes de la section de recherches de Paris depuis le mois de juin, selon des informations des franceinfo.
Article rédigé par franceinfo, Pierre de Cossette
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
2,3 tonnes de tabac ont été saisis, ainsi que 170 000 euros en numéraire, 17 kilos de cannabis et trois armes longues, dont deux non déclarées. (Section de recherches de la gendarmerie de Paris)

Un homme, suspecté de s'être livré à un trafic de plus de deux tonnes de tabac contrefait dans le nord de l'Essonne, a été mis en examen samedi 22 juillet pour "trafic de stupéfiants", "blanchiment" et "importation de tabac de contrebande", a appris franceinfo de sources concordantes.

>> REPORTAGE. Cigarettes de contrebande : "C'est un phénomène en pleine explosion", selon les douanes de Marseille

Selon une source proche du dossier, c'est au mois de juin que l'individu est repéré par les gendarmes de la section de recherche de Paris. L'enquête, menée sous la direction du parquet d'Evry, permet rapidement d'identifier l'endroit où il stocke sa marchandise, une propriété de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne.

Une marchandise d'une valeur de 880 000 euros

Il a été interpellé mercredi en flagrant délit, en compagnie d'un client, par les gendarmes parisiens, avec leurs collègues de l'Essonne et des militaires du GIGN.

Sur le terrain servant de lieu de stockage, les perquisitions ont permis de mettre au jour une trappe menant à un conteneur enseveli. À l'intérieur, plus de 2,3 tonnes de tabac contrefait ont été saisies, pour une valeur estimée à 880 000 euros. 170 000 euros en numéraire et 17 kilos de cannabis ont également été trouvés, ainsi que trois armes longues, dont deux non déclarées.

Placé en garde à vue le jour même avec son client, le suspect a été présenté ce samedi au parquet d'Evry, mis en examen et incarcéré, précise le parquet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.