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Info franceinfo Affaire du "prédateur des bois" : un homme de 62 ans, soupçonné de cinq enlèvements et viols commis entre 1998 et 2008, interpellé et placé en garde à vue

Le "prédateur des bois" est recherché depuis plus de vingt ans, pour des faits commis notamment près de La Rochelle et en région parisienne.
Article rédigé par franceinfo, Nathalie Pérez, Eric Pelletier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Selon l'appel à témoins diffusé en 2019, le "prédateur des bois" a fréquenté en 1998 la Charente-Maritime, en 1999 l'Essonne et en 2000 les Hauts-de-Seine. (MOULU PHILIPPE / HEMIS.FR / AFP)

Un rebondissement dans l'affaire du "prédateur des bois". Un homme de 62 ans a été interpellé et placé en garde à vue, mardi, a appris France Télévision, mercredi 14 décembre, auprès de sources policières et judiciaire, dans le cadre de l'enquête ouverte pour "viols", "enlèvement et séquestration" à l'égard de cinq personnes. Le suspect a été arrêté en Seine-et-Marne et sa garde à vue se poursuit, mercredi à la mi-journée.

Les enquêteurs ont surnommé l'auteur "le prédateur des bois" en raison de son mode opératoire, toujours le même. Il menaçait à l'arme blanche ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, en ville, les faisait monter de force dans sa voiture et les conduisait dans un bois avant de les violer avant de les relâcher. L'information judiciaire est aussi ouverte pour "vol avec arme" à l'égard de deux victimes, car le "prédateur des bois" dérobait argent et bijoux.

Les faits ont été commis entre le 4 décembre 1998 et le 8 juin 2008. Le premier viol connu a eu lieu près de La Rochelle (Charente-Maritime). La dernière agression répertoriée a été filmée par des caméras de surveillance du 13e arrondissement de Paris. "Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois", avait expliqué Philippe Guichard, de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), en avril 2019. A cette époque, un appel à témoins avait été lancé, avec un portrait-robot. En 2011, un suspect avait été placé en garde à vue. Mais l'ADN relevé sur les cinq scènes de crime n'aurait pas "matché".

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