"Elle était bizarre, paumée, plutôt que menaçante" : ce que ses voisins disent de la principale suspecte de l'incendie meurtrier à Paris
Cette femme d'une quarantaine d'années avait déjà fait un séjour en hôpital psychiatrique.
La femme soupçonnée d'être à l'origine de l'incendie mortel d'un immeuble de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris, mardi 5 février, présentait des antécédents psychiatriques. Âgée d'une quarantaine d'années, elle vit au 2e étage de l'immeuble mais ses voisins la connaissent mal.
"C'était bonjour, au revoir et cela s'arrêtait là, témoigne Adam, un jeune homme de 22 ans qui habite au 7e étage. Je ne la connais pas. Je ne savais même pas qu'elle avait des antécédents psychiatriques et pourtant jugée apte à vivre en communauté."
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"Cette voisine, je l'ai croisée une ou deux fois, raconte Joséphine, qui habite sur le même palier que la femme interpellée. J'ai vu que c'était quelqu'un qui avait des perturbations psychiques, c'était quelqu'un qui voulait tout de suite être ami-ami, qui voulait vous donner son numéro de téléphone... comme si on se connaissait. Elle était bizarre, paumée, plutôt que menaçante."
Cette voisine, qui intriguait le voisinage, avait déjà fait l'objet de deux plaintes en 2016, notamment dans une affaire d'incendie dans un magasin. Ces deux plaintes ont été classées sans suite.
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