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Lubrizol : des "olfacteurs" mobilisés pour recenser les odeurs, un mois et demi après l’incendie

Ils sont une vingtaine de salariés de l’usine de Rouen et du Havre à avoir reçu une formation, instaurée bien avant l'incendie, pour cartographier les odeurs suspectes et les référencer.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Certains salariés de Lubrizol ont eu une formation pour repérer les odeurs et les déterminer. (NOEMIE LAIR / RADIO FRANCE)

Une équipe d’olfacteurs de Lubrizol est mobilisée un mois et demi après l’incendie qui a eu lieu le 26 septembre dernier, indique France Bleu Normandie lundi 11 novembre. Ces salariés de l’usine apportent leur aide pour cartographier les odeurs suspectes et les référencer. Les odeurs sont moins présentes, mais refont surface de temps en temps dans l'agglomération rouennaise.

Une formation pour identifier les odeurs

Ils sont une vingtaine de salariés de l’usine de Rouen et du Havre à avoir reçu une formation, instaurée bien avant l'incendie, pour identifier les odeurs. Auréliane, ingénieure maintenance, a suivi cette formation. Depuis l'incendie, elle ne peut plus occuper son poste, mais elle aide la cellule PC sécurité de Lubrizol à cartographier les odeurs d’œuf pourri. Lors de sa formation, elle a appris à "détecter des molécules odorantes, à les déterminer et à les quantifier".

On fait au minimum deux tournées par jour dans Rouen, Canteleu ou encore Sotteville, suivant le sens des vents. Et en plus de cela, le PC crise peut nous appeler pour nous dire qu'il y a des odeurs à tel endroit et qu'il faut qu'on aille sur place.

Auréliane

à France Bleu Normandie

Dès qu'il y a "une plainte odeur", sur un site qui référence toutes les odeurs suspectes, elle se déplace, "caractérise l'odeur, en détermine l'intensité" et doit associer une source à une odeur et "voir s'il y a une corrélation avec l'activité de l'entreprise". Ce qui n'est pas toujours le cas.

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