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Ile-de-France : de la cocaïne découverte à l’intérieur de tubercules de manioc vendus en supermarché

Ces tubercules, présents dans des magasins d'Orly (Val-de-Marne) et Fleury-Mérogis (Essonne), provenaient d'un fournisseur de Rungis.

Article rédigé par franceinfo, David Di Giacomo - Simon Soubieux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une pile de manioc au marché d'Adjame à Abidjan (Côte-d'Ivoire), le 25 août 2016.  (ISSOUF SANOGO / AFP)

De la cocaïne a été découverte, entre mardi 19 et jeudi 21 avril, à l’intérieur de maniocs vendus dans les supermarchés Leclerc d’Orly (Val-de-Marne) et Fleury-Mérogis (Essonne), a appris franceinfo vendredi 22 avril de sources concordantes, confirmant une information du journal Le Parisien. Les maniocs avaient été préalablement coupés en deux et vidés afin d’y glisser des sachets cylindriques de poudre blanche.

Mardi, une cliente du supermarché Leclerc de Fleury-Mérogis et femme de gendarme a prévenu la direction de l'établissement après avoir trouvé un produit suspect à l’intérieur de son manioc acheté dans le magasin. Sur place, les gendarmes, avec l’aide d’un chien renifleur, ont alors découvert quatre kilos dans treize maniocs vendus sur place. Cette quantité de drogue vaut environ 300 000 euros à la revente.

Des maniocs en provenance de Rungis

Jeudi, de la même manière, un client du supermarché a prévenu la direction du magasin après avoir trouvé un objet suspect à l’intérieur d’un manioc acheté dans l’établissement. Prévenues par la direction, les forces de l’ordre sont arrivées au sein du magasin aux alentours de 21 heures. Sur place, ils ont découvert que plusieurs tubercules de manioc comportaient un sachet de cocaïne. Ces produits proviennent d’un fournisseur travaillant au marché de Rungis.

Un employé du supermarché Leclerc a par ailleurs été interpellé pour s’être servi dans deux maniocs pour récupérer les sachets. L’employé en question a expliqué qu’il prévoyait de revendre la drogue. Il a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

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