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Hauts-de-Seine : une explosion dans une usine de papier d'Arménie fait cinq blessés à Montrouge

Lundi, en fin de matinée, une explosion s'est produite, pour une raison encore inconnue, dans l'usine où se trouvaient une dizaine de personnes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La façade de l'usine Le papier d'Arménie, à Montrouge (Hauts-de-Seine), en juillet 2016. (GOOGLE MAPS)

Une explosion s'est produite dans une usine de papier d'Arménie, lundi 30 janvier, à Montrouge (Hauts-de-Seine), dans la banlieue sud de Paris. Cinq personnes ont été blessées, dont deux gravement, selon les informations de France Bleu Paris"Il y a deux personnes en urgence absolue et trois en urgence relative", ont indiqué les pompiers de Paris. Les blessés graves ont été transportés vers les hôpitaux Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) et Saint-Louis, à Paris. Un des blessés légers, "notamment aux jambes et aux mains", selon la police des Hauts-de-Seine, a également été hospitalisé.

L'explosion s'est produite vers 11h20, pour une raison encore inconnue, dans cette usine installée depuis 1885 à Montrouge. Une dizaine de personnes se trouvaient à l'intérieur. "Les fenêtres de l'usine étaient ouvertes, donc l'explosion n'a pas été confinée", a expliqué, sur place, une porte-parole des pompiers de Paris. Un incendie s'est ensuite déclaré, mais a été "rapidement maîtrisé", a-t-elle poursuivi.

Il n'y a "plus de risque d'explosion"

Selon les pompiers, des machines de production et du mobilier ont été endommagés par l'explosion. Des vitres du bâtiment ont également été soufflées. Une école primaire, située dans le pâté de maison, a été confinée pendant une heure, a indiqué le maire de Montrouge, Etienne Lengereau (UDI).

"Il n'y a désormais plus de risque d'explosion", a précisé, vers 12h30 la porte-parole des pompiers, alors que des équipes spécialisées contre les risques nucléaires, bactériologiques et chimiques doivent procéder à des "levées de doute concernant d'éventuelles fuites ou d'émanation d'alcools". Lors des différentes étapes de la production, en effet, le benjoin, une résine tirée du styrax, macère dans l'alcool à 96°C pendant deux à trois mois.

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