Hadopi : Free se met au pas et envoie ses premiers courriels d’avertissement
Contrairement à l’ensemble de ses concurrents, Free avait refusé dans un premier temps d’envoyer à ses internautes-pirates présumés, les messages d’avertissement de la Haute autorité pour la protection des droits sur internet (Hadopi). Le fournisseur d’accès invoquait le respect de la confidentialité des "données personnelles" des internautes (lire nos articles ci-dessous).
Cette fronde avait contraint le gouvernement à hausser le ton en publiant dans la foulée un nouveau décret, lequel oblige tout fournisseur d’accès à internet (FAI) à transmettre ces messages, sous peine d’une contravention de 1.500 euros.
Ce matin, Free rentre dans le rang.
Xavier Niel, le PDG de Free, l’annonce dans les colonnes des Echos. Les premiers messages d’avertissement seront envoyés aux internautes dans la journée. Mais "contrairement aux autres FAI, nous appliquerons strictement la loi, seulement la loi", avertit Xavier Niel.
Selon lui, la loi contre le piratage est "une mauvaise loi qui ne résout rien, qui est très simplement contournable et qui ne tient pas compte de l’évolution de la forme que prend le piratage (…) Nous contestons ce nouveau décret, qui nous semble illégal", poursuit le patron de Free.
Gilles Halais, avec agences
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