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Puy-de-Dôme : trois policiers tués au cours d’une intervention

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Puy-de-Dôme : trois policiers tués au cours d’une intervention
Puy-de-Dôme : trois policiers tués au cours d’une intervention Puy-de-Dôme : trois policiers tués au cours d’une intervention (France 2)
Article rédigé par France 2 - H.Puffeney, T.Cuny, D.Sebastien, J.Vitaline, PH.Fivet, JC.Martin, L.Lavielle, L.Monfort, B.Thomas, France 3 Auvergne, J.Cordier
France Télévisions

Trois gendarmes ont été tués par un forcené, mardi 22 décembre, alors qu’ils intervenaient pour une affaire de violences conjugales dans un hameau de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme. La femme était réfugiée sur le toit de son domicile.  

Le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, l’adjudant Rémi Dupuis, et le brigadier Arno Mavel, 21 ans, ont succombé à leurs blessures. Durant la nuit du mardi 22 décembre, ils se sont rendus dans la commune de Saint-Just (Puy-de-Dôme) dans un hameau isolé, Le Gros, pour une affaire de violences conjugales : une femme était réfugiée sur le toit de sa maison, incendiée, et son compagnon s’était enfui avec sa voiture. Les gendarmes l’ont retrouvé et les premiers échanges de tirs ont eu lieu. L’homme est alors revenu dans sa maison, et a abattu les gendarmes. 

"La situation était tellement imprévisible telle qu’elle s’est passée que même un gendarme expérimenté ne pouvait pas anticiper un tel déferlement", explique Maddy Scheurer, porte-parole de la Gendarmerie nationale, à France Télévisions. Tireur sportif, le forcené était fortement armé et disposait d’au moins un fusil d’assaut et de deux pistolets Glock. Il sera ensuite retrouvé mort dans son véhicule.   

Le profil du forcené

"Pour l’instant on ignore encore beaucoup de choses sur son profil", rapporte mercredi 23 décembre, depuis Saint-Just, Thomas Cuny, journaliste France Télévisions, qui évoque "un homme discret" et "peu connu de son voisinage". Selon les voisins rencontrés dans la matinée, l’homme "habitait dans une maison à quelques kilomètres […] depuis quatre à cinq ans". Enfin, selon les informations de France Télévisions, "l’auteur des faits était connu des services de police et de la justice, notamment pour des problèmes de garde d’enfants et pour non-paiement de pension alimentaire", conclut Thomas Cuny.  

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