Fusillade dans un Thalys : la sécurité dans les gares et les trains en question
Après l'attaque d'un train Thalys vendredi soir par un homme lourdement armé, maîtrisé par plusieurs passgers, Manuel Valls annonce que la SNCF va mettre en place "un numéro national de signalement des situations anormales" dans les gares et les trains. La SNCF va par ailleurs "renforcer le nombre et la visibilité des messages de vigilance dans les gares", a indiqué dans un communiqué le Premier ministre, qui s'est entretenu dans la journée avec le président de la SNCF, Guillaume Pépy.
Mais pour Christophe Rouget, commandant de police et porte-parole du syndicat des cadres de la sécurité intérieure, si l'on peut installer des portiques et des contrôles à l'entrée des trains internationaux, c'est plus compliqué pour les trains de banlieue et les TER. "On ne peut pas avoir une sécurisation complète du ferroviaire " et "le risque zéro n'existe pas. "
"L'ensemble des agents du groupe ferroviaire sont pleinement mobilisés pour assurer la sûreté de tous les voyageurs. La sécurité dans les transports repose aussi sur la vigilance des citoyens", souligne le communiqué du Premier ministre, cosigné par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies. Le gouvernement a réaffirmé "la pleine mobilisation des services de l'Etat pour assurer la sécurité de tous en tous points du territoire, notamment dans les transports en commun"
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De son côté, le sénateur-maire PS d'Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, a plaidé samedi sur son compte Twitter pour la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire au Sénat "pour proposer de vraies mesures de sécurité aux passagers de la SNCF".
Je vais demander une commission parlementaire au Senat pour proposer de vraies mesures de sécurité aux passagers de la Sncf #Thalys @afpfr
— Luc Carvounas (@luccarvounas) August 22, 2015
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