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Femme abattue dans l'Essonne : la police sur la piste d'un tueur en série

Au lendemain de l'assassinat d'une femme de 47 ans, abattue d'une balle dans la tête à Grigny par un tueur à moto, le ministre de l'Intérieur déclare "redouter" l'œuvre d'un tueur en série solitaire. Un lien direct par l'arme du crime est établi avec trois autres meurtres dans l'Essonne au cours des derniers mois.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Selon des sources proches de l'enquête, la même arme, un 7,65 mm, a été utilisée dans quatre meurtres commis au cours des derniers mois, tous dans le même périmètre. Des expertises ballistiques, demandées en urgence, ont permis de le déterminer avec certitude dans la matinée, selon cette même source.

Première victime, le 27 novembre 2011 à Juvisy-sur-Orge : Nathalie, une jeune femme sans histoire, est abattue dans le parking de son immeuble. Son ex-petit ami avoue le crime, il est rapidement mis en examen et placé en détention, mais depuis, il s'est rétracté.
Le 22 février 2012, un voisin de la première victime est abattu. A ce moment-là, le suspect du premier meurtre est derrière les barreaux..
Le 17 mars, un homme de 81 ans est retrouvé mort dans le hall de son immeuble à Ris-Orangis, tué d'une balle dans la tête.
Et jeudi après-midi, Nadjia, 47 ans, mère de famille d'origine algérienne, est abattue d'une balle dans la tête, là-aussi dans le hall de son immeuble, dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny. Le tireur prend la fuite à moto, comme dans le cas de l'octogénaire.

Dans ces quatre cas, même type d'arme, même mode opératoire. Aucune des quatre victimes n'était connue des services de police. Et à part l'arme, aucun lien n'a été établi pour l'instant entre les deux premières victimes et les deux dernières.
La brigade criminelle de la PJ de Versailles est chargée de l'enquête.

Interrogé ce matin sur Europe 1, Claude Guéant dit "redouter" l'œuvre d'un tueur en série solitaire. "Nous mettons le maximum de moyens" sur ces enquêtes, poursuit le ministre de l'Intérieur.

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