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L'arrestation de Redoine Faïd possible grâce au portable d'un "indic"

C'est qu'affirme "Libération", qui consacre sa une et deux doubles-pages dans son édition de vendredi à l'évasion et la cavale du braqueur, arrêté le 29 mai.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'avis de recherche du braqueur Redoine Faïd, sur le site internet d'Interpol, le 15 avril 2013. (MAXPPP)

C'est un "indic" qui a "plombé" Redoine Faïd. Le braqueur, évadé mi-avril de la prison de Sequedin (Nord), a été repris grâce à un "indic" et à un portable qui a permis de le géolocaliser, affirme le journal Libération (article pour abonnés) dans son édition à paraître vendredi 1er novembre. Redoine Faïd est soupçonné notamment de participation à une tentative d'attaque à main armée qui avait coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet, 26 ans, en mai 2010 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne).

"Durant sa cavale, il a essayé d'acheter un faux passeport israélien. Lors de la tractation, à bord d'une voiture, le vendeur du faux passeport a balancé un portable ouvert sous le siège, ce qui a permis de les géolocaliser", précise une source proche de l'enquête à Libération. Le quotidien consacre vendredi sa une et deux doubles-pages à l'évasion et la cavale du braqueur arrêté le 29 mai à Pontault-Combaut, et publie "l'intégralité de l'enquête, photos exclusives à l'appui".

Le récit de son évasion "hors du commun" et de sa cavale

Le journal, qui a visiblement eu accès à des procès-verbaux, raconte en détail l'évasion de Redoine Faïd le 13 avril, durant laquelle il a pris quatre surveillants en otage. Ce matin-là le braqueur est "très très calme, pas comme d'habitude", note un détenu cité par le quotidien. Libération affirme qu'il "ne s'agit pas ici de faire de la surenchère, mais de comprendre les coulisses et les ressorts d'une évasion hors du commun". La diffusion d'images de l'évasion tirées des vidéosurveillances de la prison de Sequedin par TF1 et M6 avait provoqué un fort émoi parmi les surveillants.

Libération revient ensuite sur six semaines de cavale en région parisienne. Le quotidien explique notamment que pour se reposer, Redoine Faïd aimait se rendre au cinéma, de préférence à la séance de 13h30. Après sa dernière arrestation, le braqueur s'est vu signifier neuf chefs de mise en examen. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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