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Evasion à Nantes : un syndicat dénonce une escorte sous-dimensionnée

Un détenu de la prison de Nantes s'est évadé, mercredi, lors de son transfert à l'hôpital. Trois gardiens ont été blessés par des coups de cutter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers passent devant l'hôpital nantais où un détenu s'est évadé lors d'un transfert médical, le 27 novembre 2013. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

L'escorte chargée de surveiller le détenu qui s'est évadé, mercredi 27 novembre, à Nantes n'incluait pas de renfort policier, alors que cela aurait dû être le cas, en raison d'une "erreur de saisie", a affirmé le délégué régional de l'Ufap-Unsa Yann Hervé, mercredi soir. Le prisonnier a blessé trois surveillants lors de son transfert médical.

"Ce n'est certainement pas une erreur informatique dans le sens bug ou autre : une saisie a été mal restranscrite", assure le syndicaliste. Ce détenu au lourd passé, condamné pour une tentative d'assassinat et sous le coup d'une enquête pour une autre tentative contre un co-détenu, n'était accompagné, mercredi matin, que par trois surveillants. Son niveau d'escorte nécessaire, déterminé lors de son incarcération, prévoyait pourtant le soutien de forces de police.

"Ce manquement est intolérable parce qu'il a mis en danger des personnels pénitentiaires", martèle le syndicaliste. "Même s'il faut taper sur les doigts d'un fautif, (il faut) qu'on trouve un responsable parce que c'est inadmissible." L'Ufap ainsi que la CGT et FO ont appelé les personnels à bloquer, jeudi matin, l'accès à la maison d'arrêt, en signe de solidarité avec leurs collègues blessés.

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