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Espionnage industriel : perquisition au magazine <I>Auto Plus</I>

Une perquisition a eu lieu dans les locaux du magazine {Auto Plus} dans le cadre d'une affaire d'espionnage industriel et un journaliste de la rédaction a été placé en garde à vue. Et un salarié de Renault, soupçonné de lui avoir transmis les informations, a été mis en examen.
Article rédigé par franceinfo
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Les constructeurs ont l'habitude de transmettre aux magazines spécialisés des photos et documents concernant leurs futurs modèles. Dans ce cas précis, Renault a vu rouge après la publication par Auto Plus de photos de ses futures voitures. Problème : les photos ont été prises par un ou plusieurs salariés du constructeur français. Renault a donc déposé plainte en juillet 2007 pour espionnage industriel et cherche à savoir qui a transmis au magazine ces photos réalisées "avec un téléphone portable de très bonne résolution", selon des journalistes d'Auto Plus. La firme au losange pense avoir trouvé l'informateur. “Un salarié de Renault a été mis en examen à la suite d'une enquête interne”, s'est contenté de déclarer une porte-parole, ajoutant que la mise en examen est intervenue “la semaine dernière”.

Résultat : une perquisition et une autre mise en examen dans la rédaction d'Auto Plus. "Un de nos journalistes est en garde à vue. On ne sait pas ce qu'on lui reproche exactement à ce stade", a déclaré le directeur de la rédaction Laurent Chiapello qui a ajouté que les policiers avaient "saisi des ordinateurs, des disques durs ainsi que des photos".

"C'est une première dans l'histoire du journal et une première dans la presse automobile", ont relevé des journalistes d'Auto Plus.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences
Grégoire Lecalot, avec agences

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