Enquête sur le suicide d’une adepte de la Scientologie

A 47 ans, Gloria Lopez avait choisi de mettre fin à ses jours en se jetant sous un train à Colombes (Hauts-de-Seine). Elle était membre de la Scientologie depuis une dizaine d’années.

Les soupçons de sa famille, qui a déposé plainte, sont nés après la découverte à son domicile de lettres et de documents évoquant toutes sortes de dépenses et de dettes au profit de la secte. Des crédits contractés auprès de sa banque, et un héritage dilapidé, pour payer des "cours" et ainsi "grimper dans la hiérarchie" de l’église de Scientologie, affirme l’ex-mari de la victime.

Plusieurs proches ont été entendus dans ce dossier. Auquel a été jointe une note des anciens Renseignements généraux, selon laquelle des proches de Gloria Lopez auraient été approchés immédiatement après sa mort. Il s’étaient vu proposer une transaction financière contre la promesse de ne pas engager de poursuites.

Hasard du calendrier, au lendemain du procès en escroquerie de l’église de Scientologie (lire nos articles ci-dessous), les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) ont investi deux sites de la secte à Paris : le siège, dans le XIIe arrondissement, et le Celebrity Centre, dans le XVIIe. Ils cherchaient à mettre la main sur des éléments du dossier de Gloria Lopez au sein de la Scientologie.

Gilles Halais, avec agences