Enlèvement d'Elise : surveillance accrue en Suisse
Les enquêteurs se basent sur le témoignage, jugé sérieux, d’une ressortissante helvétique. Elle affirme avoir vu Elise vendredi accompagnée d’une femme dans un train en direction de la Suisse.
Une surveillance renforcée a donc été mise en place. "Les autorités suisses sont en alerte et font le nécessaire", a indiqué le procureur de la République de Tarascon, Antoine Paganelli.
Par ailleurs, la piste d'abord évoquée d’une fuite vers la Russie par avion a été abandonnée. Un diplomate à l’ambassade de France à Moscou a en effet confirmé ce matin qu’Elise et sa mère, Irina Belenkaya, n'ont pas rejoint la Russie."Aux dernières nouvelles, elles ne sont pas sur le territoire russe", a-t-il déclaré.
Le père de la fillette, Jean-Michel André affirme avoir reconnu sa
femme lors de l'enlèvement d’Elise vendredi à Arles dans les Bouches du Rhône. Le procureur a rappelé que la piste de la mère était étudié sérieusement mais qu'elle n'est qu'une des hypothèses de travail des enquêteurs. Depuis l'annonce de l'enlèvement, la mère qui vit en Russie n'a pris aucun contact avec les autorités françaises ou russes.
L'organisation de coopération policière Interpol a indiqué dans la soirée avoir publié une notice jaune, utilisée pour aider à retrouver les personnes disparues, notamment les enfants. Les services de police des 187 pays membres ont reçu cette fiche descriptive, avec notamment une photo et une description d'Elise André.
L'histoire d'Elise, dont les parents se disputent férocement la garde depuis deux ans, n'est pas un drame isolé. D'autres enfants, comme Maximilien, Joséphine, ou encore Charlotte, l'ont aussi vécu...
Edwige Coupez, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.