Martine Vassal, candidate investie par Les Républicains pour la mairie de Marseille, a souhaité vendredi 17 janvier sur franceinfo "une nouvelle donne" pour la cité phocéenne. "On est sur véritablement un nouveau départ pour Marseille", a-t-elle affirmé. Selon un sondage France Bleu Provence-franceinfo-La Provence publié vendredi, la candidate Martine Vassal serait en tête au premier tour des municipales à Marseille. À deux mois du scrutin, la tête de liste LR recueillerait 23% des intentions de vote, talonnée par le Rassemblement national."L'important, c'est le projet, c'est la vision"Interrogée sur le bilan de Jean-Claude Gaudin dont elle a été l'adjointe chargée de "l'espace public pendant 13 ans", Martine Vassal a dit ne pas avoir l'habitude "de regarder dans le rétroviseur", mais plutôt "devant". Elle admet que le maire sortant "n'a pas tout réussi", mais qu'il a "transformé" Marseille. La présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône depuis cinq ans et de la métropole Aix-Marseille-Provence préfère renvoyer vers son propre bilan et évoquer le temps présent : "Aujourd'hui, il y a une nouvelle donne. Il y a de nouveaux visages qui arrivent. Il y a des personnes qui se regroupent. Il y a des alliances un peu compliquées qui semblent se faire", a-t-elle expliqué. À la question de savoir si l'actuel maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, participera à des meetings ou des réunions aux côtés de Martine Vassal lors de la campagne, la candidate répond : "Jean-Claude Gaudin ne sera pas sur les listes. Il l'a annoncé, il l'a dit très clairement. Je pense que les meetings, c'est un truc à l'ancienne. L'important, c'est le projet, c'est la vision".Une plaque pour commémorer le drame de la rue d'AubagneLe drame de la rue Aubagne est dans tous les esprits à Marseille et risque de teinter fortement la campagne des municipales. Le 5 novembre 2018, deux immeubles s'effondrent provoquant la mort de 8 personnes : "Ma première mesure, ce sera de mettre une plaque à l'endroit où il y a eu cet effondrement et de faire un endroit de recueillement", a-t-elle annoncé. Aucune plaque n'a été posée pour l'instant par crainte d'incidents tant les tensions sont vives dans le quartier, très marqué par la catastrophe.