Effondrement d'immeubles à Marseille : "Ça fait plusieurs mois qu'on dit qu'ils vont s'effondrer !"
Selon Guylaine Idoux, riveraine des immeubles d'habitation qui se sont effondrés lundi à Marseille, plusieurs immeubles dans cette rue menaçaient clairement de s'effrondrer et avaient été signalé auprès des autorités pour vétusté.
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/Xa1sKcbnIB1duXSXJuEM-LVuaEU/100x100/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
![Pompiers et policiers établissent un périmètre de sécurité autour des immeubles qui se sont effondrés à Marseille lundi 5 novembre. (GERARD JULIEN / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/bzTmOlrDMzqFptvY87_3n_VXKfo/0x290:5568x3422/432x243/2018/11/05/php2i8zYN.jpg)
Les immeubles d'habitation qui se sont effondrés, lundi 5 novembre vers 9 heures, rue d'Aubagne à Marseille, avaient été signalés "depuis plusieurs mois" pour leur vétusté par les habitants du quartier, a indiqué Guylaine Idoux à franceinfo lundi. Cette riveraine avait, pour sa part, signalé un autre immeuble situé à quelques mètres de là, et qui menace également de s'effondrer selon elle.
J'ai vu des gens pleurer, de peur, rétrospectivement. Certains sont passés devant deux minutes avant l'effondrement.
Guylaine Idouxà franceinfo
"Les gens sont hyper en colère, poursuit la Marseillaise, qui s'est rendue dans la rue d'Aubagne peu après que les deux immeubles se sont effondrés. J'en ai entendu dire : ici ce n'est pas le Pakistan, on l'avait signalé, ça fait plusieurs mois qu'on dit que ces immeubles vont s'effondrer !"
Selon cette habitante du quartier à proximité du Vieux-Port, plusieurs immeubles dans cette rue menaçaient clairement de s'effrondrer. L'un des deux immeubles qui est tombé "était muré", et l'autre "était renforcé", a ajouté ce témoin, sans être en mesure de dire si ces immeubles étaient habités. "Dans le quartier, on dit qu'il y avait peut-être des squats", a toutefois précisé Guylaine Idoux.
Immeuble du 63 rue d'Aubagne à Marseille, avant et après son effondrement
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.