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Demande de remise en liberté de Nordahl Lelandais : la cour d'appel de Grenoble rendra sa décision vendredi

Alors qu'il a fait appel du rejet de sa demande de remise en liberté, Nordahl Lelandais a assisté jeudi à une audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble pour savoir s'il peut sortir de détention provisoire. La cour rendra sa décision vendredi.

Article rédigé par franceinfo
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Nordahl Lelandais arrive au palais de justice de Chambéry, le 5 février 2018, lors de la première audience pour statuer sur sa demande de remise en liberté. (MAXPPP)

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble (Isère) rendra vendredi 9 février sa décision sur la demande de remise en liberté de Nordahl Lelandais, mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys. Il a fait appel du rejet de sa demande déposée en janvier.

L'audience s'est tenue à huis clos, mais un journaliste de franceinfo a pu voir Nordahl Lelandais, au tout de début de l'audience. Vêtu d'un gros pull blanc, l'ex-militaire de 34 ans, qui avait été extrait jeudi matin de sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), porte une barbe grisonnante et ses cheveux sont désormais coupés en brosse.

Selon son avocat, Nordahl Lelandais "n'a aucune raison de se cacher"

Son avocat, Alain Jakubowicz, avait demandé que les débats soient publics, estimant que "la pire des choses c'est l'opacité", mais c'est donc un huis clos qui a été prononcé. "Mon client a voulu être présent à cette audience, et je regrette qu'on n'ait pas pu le voir, a-t-il déclaré, il n'a aucune raison d'être caché".

Si on lui avait demandé, "il aurait accepté d'être photographié", assure l'avocat de Nordahl Lelandais. "Ces images qui circulent sur lui, qui sont volontairement des images qui le présentent avec une tête patibulaire, ont été choisies pour illustrer le dossier, pour alimenter cette théorie de la culpabilité, du monstre qu'il est, qu'on a transformé en serial killer", a regretté Alain Jakubowicz. Nordahl Lelandais n'a "aucune raison de se cacher", répète-t-il.

Une demande rejetée une première fois

Fabien Rajon, l'avocat des parents de Maëlys, s'oppose, comme le parquet général, à cette demande de remise en liberté, car "Nordahl Lelandais est mis en examen dans le cadre d'une autre affaire", un "élément qui jette le trouble", estime Fabien Rajon. L'avocat considère que cette demande remise en liberté "se fonde sur une interprétation fantaisiste, sinon complotiste des éléments du dossier".

La demande de remise en liberté de Nordahl Lelandais avait été rejetée le 23 janvier dernier, mais il avait fait appel de cette décision. Nordahl Lelandais est mis en examen pour le meurtre de la petite Maëlys, qui a disparu lors d'un mariage au mois d'août à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Il nie toute implication dans la disparition de la fillette. L'ancien militaire est également mis en examen et écroué pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer en avril dernier à Chambéry.

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