Les collègues de la mère de Maëlys lui offrent des RTT pour qu'elle "reste auprès des siens"
Depuis la disparition de sa fille il y a presque trois mois, la maman de Maëlys, infirmière à l'hôpital de Pontarlier (Doubs) n'est pas retournée travailler. Pour l'aider à affronter cette épreuve sans diminuer son salaire, ses collègues se mobilisent pour lui faire dons de jours de RTT.
Après l'émoi, la solidarité s'organise chez les collègues de la maman de Maëlys. La petite fille a disparu il y a presque trois mois et sa mère, Jennifer de Araujo, infirmière à l'hôpital de Pontarlier (Doubs), n'est pas retournée au travail. Des collègues ont donc décidé de se mobiliser pour lui faire don de jours de RTT. L'idée est de permettre à Jennifer de Araujo de rester auprès des siens tout en continuant à toucher des revenus. En effet, après une absence de plus de trois mois, le salaire d'un employé absent diminue.
Chacun est libre de donner ce qu'il peut
L'initiative vient de Lydie Lefebvre, déléguée syndicale. "C’est venu tout naturellement parce que notre système de protection ne nous permet pas de s’absenter au-delà d’un certain nombre de jours, quelle qu’en soit la douloureuse cause", explique-t-elle. Pour soutenir leur collègue infirmière dans cette tragique épreuve, chaque employé de l'hôpital peut lui offrir des heures de repos, voire des journées de RTT, et ce de manière totalement confidentielle. "Chacun pourra faire ce don comme il le pourra, comme il le souhaite : une heure, deux heures, une demi-journée, une demi-RTT, une RTT", détaille Lydie Lefebvre.
On a tous envie de faire un élan de solidarité, de faire quelque chose pour elle, d'accompagner notre collègue
Lydie Lefebvrefranceinfo
Jennifer de Araujo "pourra de ce fait avoir la possibilité de rester auprès des siens et d’avoir un réconfort autour de son entourage", poursuit Lydie Lefebvre. C'est la direction du centre hospitalier qui reversera le tout auprès de la mère de Maëlys. Les salariés solidaires ont jusqu'à la mi-décembre pour se signaler et offrir leur RTT.
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