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La mère de Fiona entendue par les juges à Clermont-Ferrand

Cécile Bourgeon est "dans une logique de collaboration absolue avec les enquêteurs", selon son avocat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le camion de gendarmerie transportant Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, le 8 octobre 2013 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). (MAXPPP)

Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, a été entendue pendant plus de quatre heures, mardi 8 octobre dans l'après-midi, par les juges en charge de l'enquête sur la mort de la fillette de 5 ans. Placée en détention provisoire à la prison de Lyon-Corbas, la jeune femme de 26 ans est arrivée peu avant 14 heures au palais de justice de Clermont-Ferrand et en est ressortie vers 18 heures, a expliqué son avocat Me Gilles-Jean Portejoie.

Les magistrats voulaient l'entendre sur les circonstances du décès de la fillette et préciser l'endroit où le corps aurait été enterré. "Ma cliente a confirmé les déclarations qu'elles avait faites dans le cadre de sa garde à vue", a déclaré Me Portejoie, qualifiant l'audition "d'éprouvante". "Elle a affirmé de manière très émouvante et ferme qu'elle fera[it] tout pour aider à retrouver le corps de Fiona", a ajouté l'avocat, assurant qu'elle était "dans une logique de collaboration absolue avec les enquêteurs". "Elle a pris du recul et reconstitué tout dans sa tête et elle pense être en mesure de collaborer plus efficacement" que lors des précédentes recherches, qui se sont déroulées après sa garde à vue, alors qu'elle était "très éprouvée".

L'audition de Cécile Bourgeon par les juges d'instruction, ainsi que celle de son compagnon, Berkane Maklouf, prévue vendredi matin, est "une étape procédurale indispensable" avant la reprise des recherches du corps, avait déclaré vendredi 4 octobre le procureur de la République, Pierre Sennès. Lors de leur garde à vue, la mère et son concubin avaient expliqué avoir enterré Fiona nue, en présence de sa petite sœur, à la "lisière d'une forêt" près de Clermont-Ferrand. Des fouilles ont déjà eu lieu les 26 et 27 septembre, mais sans succès.

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