Meurtre d'Alexia Daval : accident ou crime prémédité ?
Jonathann Daval est jugé du 16 au 20 novembre pour le meurtre de sa femme, Alexia, en Haute-Saône, fin octobre 2017. Il a mis des mois à avouer ce qui est, pour lui, un accident. Mais pour les parents de la victime, son acte était prémédité.
Le 5 novembre 2017, une marche blanche de plus de 8 000 personnes se déroule à Gray (Haute-Saône) en mémoire d’Alexia Daval, tuée sept jours plus tôt. Son mari Jonathann Daval défile en tête, épaulé par ses beaux-parents. Quelques semaines plus tard, le jeune homme avouera avoir tué son épouse, provoquant stupeur et effroi. Que s’est-il passé ? Deux thèses s’affrontent.
À l'heure où s'ouvre son procès à Vesoul (Haute-Saône), deux positions s'affrontent : les avocats de l'accusé et sa mère plaident pour l'accès de violence, impulsif et irrationnel, d'un homme qui se sentait dominé par son épouse. Ils affirment qu’il l’a tuée par accident après une dispute.
Frappée, étranglée
La famille d'Alexia, elle, accuse au contraire Jonathann Daval d'avoir prémédité son geste. "C’est Alexia qui a subi 15 coups de poing dans la figure. Il aurait déjà dû arrêter là. Mais non il a continué. Il l’a étranglée pendant quatre minutes avec ses mains autour de son cou, donc ce n’est pas un accident, c’était prémédité", témoigne la mère de la victime.
Pour "Envoyé spécial", les parents d'Alexia Fouillot et la mère de Jonathann Daval ont accepté de livrer, chacun de leur côté, leurs convictions et leurs vérités. Et leur espoir de comprendre enfin, avec le procès, ce qui a provoqué un tel drame.
Un reportage diffusé dans son intégralité dans l'émission "Envoyé spécial" le 12 novembre.
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