Cet article date de plus de six ans.

Disparition d'une étudiante à Strasbourg : le suspect mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration

La jeune femme, qui s'apprêtait à entrer en troisième année de licence en économie-gestion à l'Université de Strasbourg, a disparu le 7 septembre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le palais de Justice de Strasbourg (Bas-Rhin), le 14 mars 2018. (GODONG/AFP)

L'homme de 58 ans arrêté après la disparition d'une étudiante il y a 10 jours près de Strasbourg (Bas-Rhin), a été mis en examen lundi soir pour "assassinat, enlèvement et séquestration", a annoncé mardi 18 septembre la procureure de la République à Strasbourg. Une perquisition effectuée dans l'appartement du suspect a révélé "l'existence de traces de sang, malgré manifestement un nettoyage en profondeur et très récent des lieux", dont "l'ADN a été attribué à Sophie Le Tan", a-t-elle déclaré.

L'étudiante de 20 ans, qui s'apprêtait à entrer en troisième année de licence en économie-gestion à l'Université de Strasbourg, a disparu le 7 septembre. Elle avait rendez-vous en début de matinée ce jour-là pour visiter un appartement à Schiltigheim, en banlieue de la capitale alsacienne, mais n'a plus donné signe de vie depuis. Selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), trois autres jeunes femmes avaient répondu à la même annonce de visite dans les jours précédents. Elles s'étaient rendues au rendez-vous accompagnées d'hommes et n'avaient jamais vu arriver leur interlocuteur. Sophie Le Tan était venue seule.

Le suspect a été identifié grâce à des données téléphoniques, précise le journal. Le numéro de l'annonce correspondait à une ligne prépayée. Connu de la justice, il a notamment été condamné en 2001 par la cour d'assises du Doubs à 15 ans de réclusion pour le viol d'une auto-stoppeuse allemande en 1995 dans les Landes, et pour des viols sur sa maîtresse, en 1996. Une peine confirmée en février 2002 par la cour d'assises d'appel du Bas-Rhin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.