Des voleurs retrouvés grâce à l'application Snapchat
Les deux jeunes hommes ont eu la mauvaise idée d'envoyer à leurs amis une photo éphémère en posant au milieu des instruments de musique qu'ils venaient de dérober.
"On va dire qu'on est parvenus à les coincer grâce à leur imprudence et à leur idiotie", explique la gendarmerie de Cahors à francetv info. Deux voleurs de 17 et 19 ans se sont fait arrêter par les gendarmes après avoir diffusé un snapchat (une photo éphémère) de leur méfait. Les deux jeunes hommes avaient subtilisé les instruments de musique d'une banda (fanfare ambulatoire du sud-ouest), dans la nuit du 2 au 3 mai à Figeac (Lot).
Le groupe Folie Bandas s'est fait voler pour 17 000 euros d'instruments à la veille d'une prestation musicale prévue dans le cadre de la fête de Figeac. "Ils étaient en état d'ébriété, ils ont cassé la vitre de notre fourgon pour tout piquer... Je ne vous dis pas la panique dans laquelle on était", raconte à francetv info un membre de la banda. Privé de son outil de travail, le groupe est contraint d'annuler sa parade. Il décide alors de lancer un appel à l'aide sur sa page Facebook : "Amis musiciens, si vous voyez des annonces douteuses d'instruments sur le net, tenez-nous informés."
Le snapchat de trop
Une personne ayant vu le message de la banda fait le lien lorsqu'elle voit passer le snapchat de deux garçons qu'elle connaît au milieu de plusieurs instruments de musique. Elle se résout alors à faire un signalement à la gendarmerie "sans doute par esprit citoyen", ajoute le membre de Folie Bandas. En trois jours, la gendarmerie remonte alors la piste des voleurs grâce aux informations recueillies. Ils retrouvent accordéon, trompettes, saxos et percussions au domicile des deux jeunes hommes, en Haute-Garonne.
Les deux imprudents reconnaissent rapidement les faits. "Heureusement qu'on a retrouvé le matériel avant qu'ils ne parviennent à le revendre", commente un gendarme de Cahors. "Le groupe a pu récupérer les instruments et, juste avant l'été, cela semblait indispensable." Les deux hommes sont désormais convoqués au tribunal correctionnel de Cahors, le 1er juin prochain.
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