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Des rappeurs lyonnais poursuivis pour avoir utilisé de fausses armes dans leur clip

Un groupe de jeunes lyonnais a été surpris par la police alors qu'il tournait un clip sans autorisation, armé de sabres et d'armes de poing factices. Des poursuites pour "participation armée à un attroupement" ont été engagées par le parquet de Lyon.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Les rappeurs ne disposaient pas d'autorisation de filmer dans un lieu public, et s'étaient rassemblés pour ce tournage avec de fausses armes, d'épaules et de poing, "mais aussi avec de vrais katanas, une arme prohibée", a ajouté la police. (CAPTURE D'ÉCRAN / GOOGLE MAP)

Le clip a tourné court. Alors qu'une dizaine de jeunes âgés de 20 à 25 ans, originaires de la région lyonnaise, avaient entrepris le tournage d'un vidéoclip de rap sur le parking du supermarché auchan de Saint-Priest (Rhône-Alpes), ils ont été stoppés dans leur tournage par l'arrivée de la police, dimanche 27 avril. La raison de cette intervention ? Ils ne disposaient pas d'autorisation de filmer dans un lieu public, et s'étaient rassemblés pour ce tournage avec de fausses armes, d'épaules et de poing, "mais aussi avec de vrais katanas, une arme prohibée", a ajouté la police. Les forces de l'ordre sont intervenue après un coup de téléphone du service de sécurité du magasin.

Des poursuites pour "participation armée à un attroupement" ont été engagées par le parquet de Lyon, rapporte le Progès.  "Cela aurait pu très mal finir si la police n'avait pas très vite compris qu'il s'agissait d'une mise en scène" , explique une source judiciaire. Tous ont été auditionnés cette semaine et seront convoqués prochainement dans une maison de justice locale pour un simple rappel à la loi. Les armes ont quant à elles été saisies et détruites.

"Ce genre d'intervention est fréquente et constitue un vrai souci pour les forces de l'ordre. Elles peuvent prêter à confusion et engager la légitime défense", a tenu à rappeler la police. On se souvient notamment de ce tournage en février 2013 à Marseille (Bouches-du-Rhône) dans lequel dix jeunes avaient forcé un TGV à s'arrêter là aussi lors du tournage d'un clip. 

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