Des collégiennes menottées, placées en garde à vue... pour rien ?
Elles n'y étaient donc pour rien... Cette agression, à la sortie du collège Gambetta, à Paris, dans le XXe arrondissement, les trois adolescentes n'y avaient pas participé, le 2 février dernier. Pas de quoi justifier, a posteriori, les menottes et les gardes à vue qui avaient suivi...
Le parquet de Paris a classé l'enquête sans suite. Non pas celle sur le menottage un peu trop musclé, mais celle sur l'agression à la sortie des cours : une jeune fille de 16 ans avait été blessée au nez pas un garçon de 14 ans. Les trois adolescentes étaient intervenues pour les séparer, selon les parents.
_ La version n'avait pas convaincu les policiers, qui les avaient interpellées avec fracas dans les jours qui avaient suivi. La garde à vue avait fait grand bruit (voir nos articles précédents).
Au final, le parquet a estimé que “seul le jeune homme a participé aux faits”. Quant aux adolescentes, elles ont eu une “présence passive”.
_ Pas de quoi, en tout cas, justifier cette arrestation musclée. Mais c'est une autre histoire... L'IGS, la police des police, mène en ce moment une enquête administrative.
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