Des chercheurs de l'Institut Gustave-Roussy empoisonnés ?

Une pause café, un lundi matin vers 9h. Autour de la table, trois collègues
du même laboratoire de recherche. Comme à chaque fois, ils utilisent la même
bouilloire pour faire chauffer leur eau. Mais là, immédiatement, ils sont pris de vertiges, de vomissements. Ils sont au bord de s'évanouir. 

Substance toxique et potentiellement mortelle

Evacués par le Samu, ils restent hospitalisés jusqu'au soir. Dans leur sang, les analyses révèlent la présence de la même substance : de l'azoture de
sodium. C'est un conservateur toxique, utilisé dans les airbags notamment, et qui peut entraîner la mort.

A l'institut Gustave-Roussy, c'est la stupeur. La direction fait
immédiatement analyser l'eau du robinet. Résultat : rien à signaler. Un salarié
témoigne :  la veille, il a fait chauffer de l'eau dans cette bouilloire mais,
trouvant un goût bizarre, il n'a pas bu son café.

La police privilégie la piste
criminelle

Les enquêteurs pensent à un acte volontaire. Mais qui aurait voulu faire du mal à ces chercheurs
qui luttent contre le cancer ? Plusieurs employés parlent d'un climat
délétère ces dernières semaines, avec des faits troublants. Plusieurs frigos dans lesquels se trouvaient des expériences auraient notamment été débranchés...

Pour éviter la psychose, la
direction a pris des mesures supplémentaires de sécurité : des caméras
devraient être installées et plus d'agents de sécurité déployés.