Cet article date de plus de dix ans.

Creuse : les parents du bébé disparu placés en garde à vue

C'est ce qu'a confirmé le procureur de Guéret. Les enquêteurs évoquent des "incohérences" dans leur récit. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
C'est au bord de cet étang de Chénérailles (Creuse) qu'un enfant de quatre mois aurait été enlevé, sous les yeux de ses parents. Les recherches se poursuivent le 29 août 2014. (  MAXPPP)

Alors que les recherches restent infructueuses pour retrouver le bébé de quatre mois, disparu depuis mercredi dans la Creuse, ses parents ont été placés en garde à vue pour "enlèvement, séquestration et violences", indique, samedi 30 août, le procureur de Guéret, confirmant des informations d'Europe 1

La mère de 24 ans et le père de 30 ans, domicilié à environ 25 km au sud-est de Guéret, affirment que le petit garçon, prénommé Loan, a été enlevé sous leurs yeux par un inconnu, alors qu'ils pique-niquaient et jouaient à la pétanque, au bord d'un étang d'un parc de loisirs de Chénérailles. Mais les enquêteurs évoquent des incohérences dans leurs témoignages, affirme la radio. 

Creuse : les parents du bébé disparu placés en garde à vue selon le Procureur (FRANCE 3)

Chances "très minces" de retrouver le bébé vivant

"Je mets en doute la réalité matérielle du scénario du couple", a affirmé Sébastien Farges, cité par France Bleu Creuse. "J'ai de bonnes raisons de penser que les parents nous ont caché une partie de la vérité. Ils vont devoir s'expliquer".

Il indique encore avoir "de fortes suspicions que le bébé ait pu lui-même subir des violences" et rappelle que le père a été condamné, en février, pour violences conjugales. S'exprimant sur les chances de retrouver l'enfant vivant, le procureur les a jugées "très minces".

Depuis le signalement de sa disparition, les recherches pour retrouver le nourrisson mobilisent d'importants moyens. Les deux plans d'eau situés sur l'aire de détente ont été passés au peigne fin. En vain.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.