Crash en Argentine : l'équipe de "Dropped" a décollé de Buenos Aires
Les 27 Français, dont Alain Bernard, Jeannie Longo, Anne-Flore Marxer et Philippe Candeloro, sont attendus samedi matin à Paris.
L'avion transportant les 27 Français de l'équipe de la série télévisée "Dropped", dont les sportifs Alain Bernard, Jeannie Longo, Anne-Flore Marxer et Philippe Candeloro, a décollé vendredi 13 mars en fin d'après-midi d'Argentine pour la France, quatre jours après l'accident d'hélicoptères ayant fait dix morts.
L'équipe de tournage et les sportifs participant à l'émission de TF1 ont pris le vol AF393 Buenos Aires-Paris, qui a décollé à 18 heures 15 (22 heures 15, heure française), avec une demi-heure de retard. Les 27 Français de l'équipe de "Dropped", techniciens et participants seront de retour en France samedi, tandis que sur les lieux de l'accident d'hélicoptères ayant tué huit des leurs, les experts poursuivent leur labeur.
Attendus par TF1 à Roissy
Parti jeudi vers 22 heures 30 en autocar de leur hôtel de Villa Union, dans la province de La Rioja, les 27 Français sont attivés vendredi en début d'après-midi dans la capitale argentine. Avant de boucler leurs valises pour la France, ils ont livré leur témoignage aux autorités argentines. A Roissy, où l'arrivée du vol est annoncée pour 11 heures, ils seront attendus par le PDG et des dirigeants de TF1, commanditaire du programme, selon une source proche du dossier.
A La Rioja, capitale de la province du même nom, cinq gendarmes français entamaient vendredi une mission délicate. Deux enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA), le service auquel le parquet de Paris a confié mardi l'enquête préliminaire ouverte sur l'accident, devaient rencontrer le juge fédéral Daniel Herrera, chargé de l'enquête sur le crash survenu lundi à Villa Castelli, un petit village de La Rioja.
Autopsie des victimes
Les trois experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) sont particulièrement attendus. Les experts argentins n'ont pas encore entamé les autopsies des deux pilotes et des huit Français. Elles seront réalisées conjointement avec les gendarmes français de l'IRCGN. Jusqu'ici, les légistes argentins ont procédé à des prélèvements et des relevés post mortem sur les corps afin de les comparer avec les données médicales qu'apportent les hommes de l'IRCGN, un médecin légiste, un dentiste et un spécialiste en empreintes digitales.
"Leur objectif est d'appuyer l'équipe argentine en apportant des éléments médicaux de comparaison, ce sont des experts en catastrophes aériennes qui par exemple ont travaillé sur le crash de l'avion d'Air Algérie au Mali", a expliqué le lieutenant-colonel Laurent Lesaffre, de l'ambassade de France à Buenos Aires. Les corps calcinés étant méconnaissables, il faudra des tests ADN, des données dentaires ou chirurgicales pour identifier les victimes.
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