Corbeil-Essonnes : une école incendiée par une voiture bélier
Nouveau sinistre à Corbeil-Essonnes (Essonne). Une école a été incendiée par une voiture bélier ce lundi. Dans la nuit, une voiture a été projetée sur la grille d'entrée et elle est incendiée ensuite sous le préau. Les vacances ayant début samedi dernier, les dégâts ne gêneront pas la tenue de la classe. Le maire, Jean-Pierre Bechter (UMP) dénonce un acte "répugnant ".
L'école "Le Paradis" se situe rue de l'Enfer, dans un quartier "calme ", qui "n'a rien à voir avec les Tarterêts (plus sensible ndlr) ", explique-t-on sur place. "Le sol du premier étage s'est effondré ", selon une source policière. "Deux individus ont été aperçus, qui ont pris la fuite à moto ", a souligné cette source, ajoutant que le véhicule, qui a brûlé sous le préau de l'école, avait été signalé volé à Villabé (Essonne). Les pompiers précisent que "les dégâts sont principalement dus à la propagation des fumées dans l'école ".
Essonne: Une troisième école incendiée par une voiture bélier à Corbeil-Essonnes http://t.co/EzROujU2f8 pic.twitter.com/F6x8D5LfAu
— 20 Minutes (@20Minutes) October 20, 2014
Deux écoles en deux semaines
Il y a deux semaines, dans la nuit du 5 au 6 octobre, une médiathèque et une école avaient été incendiées de la même manière dans le quartier des Tarterêts. Rien ne permet pour l'instant de relier officiellement les deux affaires mais le mode opératoire est "étrangement similaire ", selon Martine Soavi de l'association "Agir pour les Tarterêts". Même discours du côté du maire de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter, qui estime que ces deux incendies d'écoles "sont liées ".
"Quand on attaque une école, on touche à la République" (Jean-Michel Fritz, 1er adjoint à la mairie de Corbeil-Essonnes)
Sur France Info, Jean-Michel Fritz, 1er adjoint au maire de Corbeil-Essonnes, a expiqué que les secours étaient arrivés très vite sur place car l'école est surveillée par une caméra de vidéosurveillance. Il a par ailleurs dénoncé cette attaque en estimant que lorsqu'on touche à une école, c'est "à la République " qu'on touche. "Il n'y a aucune revendication ", ajoute-t-il, "personne n'a revendiqué ces actes répugnants ". Ces actes de violence pourraient être qualifiés selon lui "d'actes de terrorisme ".
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