Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo A Corbeil-Essonnes, une école et une médiathèque incendiées

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
A Corbeil-Essonnes, une école et une médiathèque incendiées à la voiture bélier (JULIEN CHOLIN, FREDERIC FAURE - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Des voitures enflamées ont été lancées contre les deux bâtiments. Pour les enquêteurs, l'origine criminelle des deux actes ne fait pas de doutes.

La médiathèque et une école sont parties en fumée dans le quartier sensible des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne), dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6 octobre. Des incendies provoqués par deux voitures enflammées qui ont été lancées contre les bâtiments. Les habitants sont écœurés, et certains soupçonnent une vengeance politique.

L'école avait été inaugurée en 2012

La médiathèque avait déjà subi un acte similaire il y a deux ans. L'école, elle, était flambant neuve, inaugurée en 2012 après des années de bataille des parents pour sa construction. Devant une autre école de Corbeil-Essonnes, où ont été accueillis les enfants de l'établissement sinistré, les parents d'élèves ont du mal à trouver les mots pour dire leur écœurement. "Moi et mon mari, on veut partir, confie une mère. Les enfants ne vont jamais l'oublier."

Pour les enquêteurs, l'origine criminelle des deux actes, à un quart d'heure d'intervalle, ne fait aucun doute. La médiathèque a été "fortement détruite", l'école "entièrement noircie" par les flammes. Reste la question du mobile. Le maire, Jean-Pierre Bechter, parle "d'actes isolés".

Le vice-président du conseil général de l'Essonne parle au contraire d'actes à répétition visant "le maire et l'ancien maire", Serge Dassault. Ces actes seraient, selon lui, l'œuvre "d'individus qui cherchent à régler des comptes (...) pour des histoires d'argent". Le 1er octobre, une nouvelle information judiciaire a été ouverte contre Serge Dassault et Jean-Pierre Bechter pour association de malfaiteurs, sur fond de soupçons d'achats de voix.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.