Clermont-Ferrand sous haute surveillance policière
Ce n'est que la suite des tensions qui perdurent depuis l'interpellation musclée d'un homme dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, un homme victime alors d'un malaise cardiaque et qui se trouve depuis dans le coma. Ces trois derniers jours, le climat s'est aggravé : 15 voitures brûlées entre vendredi et samedi, le double la nuit suivante.
Des renforts de police ont donc été déployés, portant à 250 le nombre d'hommes en patrouille. Le préfet du Puy-de-Dôme, Francis Lamy, a averti qu'il ne laisserait "pas s'installer de zone de non-droit " dans sa ville. Hier, six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Mais cette nuit encore, plusieurs voitures ont été incendiées dans les quartiers nord de la ville. Des dégradations qui se sont propagées à la commune voisine de Cournon.
Une information judiciaire pour coups et blessures volontaires par une personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte vendredi par le parquet de Clermont-Ferrand à l'encontre des deux fonctionnaires qui ont procédé à l'interpellation de la nuit de la Saint-Sylvestre.
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