Ce que l'on sait du vol de détonateurs et d'explosifs sur un site militaire de Miramas
Une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée a été ouverte par le parquet de Marseille, mardi, après le vol de plus de 150 détonateurs et d'explosifs dans un dépôt de l'armée de terre.
Un vol de grande ampleur. Plus de 150 détonateurs et des explosifs ont été volés dans un dépôt de l'armée de terre à Miramas (Bouches-du-Rhône), dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet. Une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée a été ouverte, mardi.
Francetv info fait le point sur ce que l'on sait de cette affaire.
Neuf bâtiments forcés
Un ou plusieurs individus ont réussi à s'introduire dans un dépôt de munitions du site militaire de Miramas, qui appartient à l'armée de terre, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet. Neuf bâtiments de la base logistique, fréquentée par environ 200 militaires, ont été forcés, rapporte Europe 1.
Les voleurs sont repartis avec 176 détonateurs ainsi que dix pains de plastic de 250 grammes chacun, 66 bouchons-allumeurs de grenades et 40 corps de grenades (la partie explosive de l'engin), précise RTL. Ils ont quitté les lieux "en perçant et en soulevant le grillage", sans être repérés par les gardiens qui dormaient sur place. Le site ne dispose pas de caméras de surveillance.
Une enquête ouverte par le parquet de Marseille
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée" et "introduction frauduleuse dans une enceinte militaire", mardi. La gendarmerie nationale de Marseille et l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale sont chargés de l'investigation.
Les enquêteurs n'écartent pour l'instant aucune hypothèse, évoquant une possible attaque terroriste ou une affaire de grand banditisme, selon Europe 1. Le vol pourrait avoir été commis par "des militaires ou anciens militaires" qui "connaissaient bien le lieu", selon la radio.
Une évaluation des sites militaires réclamée
Le ministère de la Défense a annoncé avoir demandé en interne une évaluation "sous quinzaine" de "la protection de l'ensemble des sites militaires de stockage de munitions". Cette évaluation sera effectuée par la Direction de protection des installations. Elle doit permettre de "proposer les mesures correctrices qui s'imposeraient", explique le ministère.
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