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Le ministère de la Défense va évaluer la sécurité des sites militaires après un vol d'explosifs dans une base

Un ou plusieurs individus sont entrés sur un site de l'armée de terre à Miramas (Bouches-du-Rhône) et ont dérobé du matériel militaire en grande quantité, révèlent plusieurs médias. 

Article rédigé par franceinfo
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Capture d'écran d'une Google Map pointant la ville de Miramas (Bouches-du-Rhône) où des individus ont dérobé du matériel sur un site de dépôt de munitions de l'armée de terre.  (GOOGLE MAPS)

Le ministère de la Défense annonce, mardi 7 juillet, avoir demandé en interne une évaluation "sous quinzaine" de "la protection de l'ensemble des sites militaires de stockage de munitions", après le vol d'explosifs découvert lundi à Miramas (Bouches-du-Rhône). Le parquet de Marseille a par ailleurs ouvert une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire".

Un ou plusieurs individus ont réussi à s'introduire dans un dépôt de munitions de l'armée de terre dans une base logistique installée dans cette commune, révèlent plusieurs médias, dont Europe 1 et RTL, mardi 7 juillet. Ils y ont dérobé au moins 150 détonateurs ainsi qu'une grande quantité d'explosifs dans la nuit de dimanche à lundi, a confirmé une source proche de l'enquête à l'AFP. 

"C'est très inquiétant"

D'après la radio, neuf bâtiments du site, fréquenté par environ 200 militaires, ont été forcés. Les individus sont repartis "en perçant et en soulevant le grillage", et en déjouant la vigilance des gardiens qui dorment sur place la nuit. Selon Europe 1, les deux rangées de grillage ne sont pas équipées de "caméra de surveillance". Le vol a "été commis par des individus bien renseignés", qui "connaissaient bien le lieu", précise la radio.

Interrogé sur France Bleu Provence, le maire de Miramas, Frédéric Vigouroux, a lui fait part de sa vive inquiétude. "Je n'ai eu que très peu d'informations, mais c'est très inquiétant. Tous les services de l'Etat sont focalisés sur le dossier", indique-t-il. Il précise qu'il devait signer, mardi 7 juillet, un contrat local de sécurité avec le préfet de police. Selon lui, un "changement de commandement" de cette base a eu lieu "il y a une dizaine de jours". Le vaste terrain militaire est situé à quelques centaines de mètres de la ville.

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