Bugaled Breizh : la chasse au sous-marin se poursuit (cassation)
La Cour de cassation a, en tous points, confirmé la décision de la cour d'appel de Rennes, qui ordonnait "la poursuite de l'information judiciaire dans le but d'identifier le sous-marin en cause dans le naufrage du Bugaled Breizh".
Le cargo-voyou, la "croche" (accrochage surprise du filet) : des fausses pistes, selon la justice, qui s'en remet aux experts. Libération, dans son édition de ce vendredi, cite l'expertise d'un contre-amiral Dominique Salles qui met en cause "un sous-marin de l'US Navy" qui aurait peut-être effectué, ce jour là, une "mission de surveillance" autour d'un convoi maritime de matières nucléaires.
Deux autres sous-marins avaient déjà été suspectés : un néerlandais, le Dolfjin et un britannique, le Turbulent. En tout cas, des traces de titane ont été retrouvés sur la coque, et le chalutier de 150 tonnes a été englouti en moins de deux minutes.
_ Le jour du naufrage, l'Otan et la flotte britannique effectuaient des exercices dans la zone.
Si la Cour de cassation ordonne la poursuite des investigations pour retrouver l'éventuel sous-marin responsable du drame, elle rejette en revanche les demandes d'auditions d'un membre du gouvernement de l'époque, et de responsables militaires. Ces demandes ayant été présentées hors des délais légaux par les parties civiles.
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