Traque de Mohamed Amra : la justice aurait-elle failli dans le suivi du détenu ?
La dangerosité de Mohamed Amra était bien connue des enquêteurs. Et pour cause : le détenu avait un téléphone portable sur écoute et un micro-espion dans sa cellule. Pourquoi alors, ce fugitif dont l’évasion a causé la mort de deux agents pénitentiaires, n’était-il pas considéré comme un détenu particulièrement signalé, avec un niveau d’alerte à la hauteur ? Les informations ont-elles été partagées ? Les syndicats de surveillance pénitentiaires s’interrogent sur un possible ratage.
"Comprendre ce bug"
"La question se pose : qui savait quoi ? Jusqu’à quel niveau", soulève Wilfried Fonck, secrétaire national UFAP UNSA Justice. "Si effectivement il y a eu, à un moment ou à un autre un bug, dans la circulation de l’information [il faut] comprendre ce bug et faire en sorte que ce bug ne se reproduise plus", tranche Wilfried Fonck. Le ministère de la Justice enquête pour savoir si les juges ont transmis à l'administration pénitentiaire les résultats de leurs écoutes.
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