SNCF : des régions veulent rouvrir des petites lignes ferroviaires grâce à la concurrence

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
SNCF : des régions veulent rouvrir des petites lignes ferroviaires grâce à la concurrence
SNCF : des régions veulent rouvrir des petites lignes ferroviaires grâce à la concurrence SNCF : des régions veulent rouvrir des petites lignes ferroviaires grâce à la concurrence (France 2)
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, V. Chatelier, G. Messina, S. Dauba, Y. Blombou
France Télévisions
France 2
Petite révolution pour les usagers du train, de nombreuses lignes ferroviaires régionales vont être réouvertes par des opérateurs privés, dans les Hauts-de-France, en Provence-Alpes-Côte d'Azur et dans le Grand-Est.

Longtemps négligées, les petites lignes commencent à se réveiller avec ou sans l'aide de la SNCF. Après huit ans de fermeture la réouverture en 2027 de la petite ligne Nancy-Contrexéville via Mirecourt et Vittel a été annoncée vendredi 24 mai. Les trains ne vont pas changer, mais la ligne sera exploitée pendant 22 ans par un concurrent, Transdev, qui s'associent à un géant du BTP, NGE. Une annonce bien accueillie par les passagers. "Que ce soit la SNCF ou une autre entreprise, ça ne change pas grand-chose pour moi", commente l'un d'entre eux.

Certaines régions préfèrent la SNCF

Avant de rouvrir, 150 millions d'euros de travaux vont être investis. De nouvelles voies et un nouveau système de signalisation doivent être notamment mis en place. Certaines régions abandonnent donc la SNCF pour réduire leurs coûts. Il faut compter 17 euros par kilomètre pour faire rouler un train avec Transdev, contre 23 euros en moyenne pour la SNCF dans la région Grand-Est. Elle entend notamment faire jouer la concurrence sur d'autres lignes, ce que d'autres régions refusent de faire, comme en Occitanie, à Pont-Saint-Esprit, sur la ligne rejoignant Nîmes par Avignon.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.