Nantes : un jeune homme de 25 ans est mort des suites de ses blessures

Article rédigé par Yann Thompson, Pierre Godon, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Manuel Valls à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 19 décembre 2014 (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / SIPA)

Après cette nouvelle attaque, Manuel Valls a réuni mardi à Matignon plusieurs ministres et annoncé le déploiement de "200 à 300 militaires supplémentaires" dans le cadre du plan Vigipirate.

Ce qu'il faut savoir

Un jeune homme de 25 ans est mort, mardi 23 décembre, après l'attaque du marché de Noël de Nantes la veille. La victime a succombé à un traumatisme crânien, après qu'une camionnette a foncé sur l'un des chalets installés sur la place Royale, dans le centre-ville de la préfecture de Loire-Atlantique.

Après cette nouvelle attaque, consécutive à celles de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et Dijon (Côte-d'Or), Manuel Valls a organisé une réunion interministérielle à Matignon, avec pour mot d'ordre : "Mobiliser les services de l'Etat."

A Nantes, cinq autres victimes sont toujours hospitalisées, dont trois femmes, a expliqué la procureur de la République, après avoir annoncé la mort d'un jeune homme de 25 ans. Elles sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, d'après la magistrate.

"Ces trois événements n'ont pas de lien en apparence mais il y a concomitance. Ce qui justifie une grande vigilance", a indiqué François Hollande, en déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le chef de l'Etat a appelé les Français à "ne pas céder à la panique ni aux amalgames"

 A l'issue d'une réunion interministérielle, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé le déploiement de "200 à 300 militaires supplémentaires", "dans les heures qui viennent", dans le cadre du plan Vigipirate.