Depuis les attaques terroristes qui ont frappé la France du 7 au 9 janvier 2015, les attaques informatiques revendiquées par des hackers qui se disent islamistes se multiplient. Ainsi, la communauté d'agglomérations de Bergerac (Dordogne) a vu la page d'accueil de son site Internet devenir toute noire, ponctuée de phrases ordurières. Au bas de la page, on pouvait lire : "Je suis muslim et je ne suis pas Charlie." Le même mode opératoire a été utilisé pour le piratage de plusieurs sites français, comme celui de l'hôpital de Strasbourg (Bas-Rhin). En une semaine, les collectivités publiques ou entreprises sont devenues la cible de pirates souvent basés en Tunisie. Ils ne s'attaquent qu'aux pages d'accueil et les attaques ne sont pas sophistiquées. Les Anonymous répliquent Ont aussi été attaqués le site officiel de Biarritz (Pyrénées-Atlantique) ou celui du Mémorial de Caen (Calvados). Les perturbations peuvent durer quelques minutes ou quelques heures. Les Anonymous réagissent et entrent en résistance, sur la Toile, contre les cyberjihadistes : "Nous attaquerons tous les comptes Facebook, Twitter et tous les sites en rapport avec le terrorisme", entend-on dans une vidéo postée par le mouvement de hackers sur Internet.