Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Attaque de l'Hyper Cacher : un an après le drame, la femme d'une victime témoigne

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Attaque de l'Hyper Cacher : la femme d'une victime témoigne un an après le drame
Attaque de l'Hyper Cacher : la femme d'une victime témoigne un an après le drame Attaque de l'Hyper Cacher : la femme d'une victime témoigne un an après le drame (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Philippe Braham est l'une des victimes d'Amedy Coulibaly. Un an après sa mort, sa femme Valérie témoigne devant les caméras de France 2.

Philippe Braham est mort il y a presque un an. Cet homme de 45 ans faisait ses courses à l'Hyper Cacher, porte de Vincennes, à Paris, quand Amedy Coulibaly l'a tué. Depuis la mort de son mari, Valérie Braham a changé d'appartement, mais le souvenir de son époux est omniprésent. Elle garde précieusement les affaires qu'il portait le jour de sa mort. "Quand je prends ses affaires, j'ai l'impression qu'il est toujours là. C'est dingue cette impression de se dire qu'il va encore revenir", explique-t-elle.  

"On rentre dans une paranoïa"

Depuis un an, la vie quotidienne a changé. Les trois enfants de Valérie Braham fréquentent toujours la même école confessionnelle juive, mais désormais sous surveillance renforcée. Chaque jour à la sortie, c'est la seule famille que le vigile de l'école escorte jusqu'à la voiture.

Malgré la peur, Valérie Braham a décidé de rester en France quitte à renoncer à une partie d'elle-même. "J'essaie d'effacer toute trace de la judaïcité. Mon fils ne porte plus la kippa à l'extérieur, j'évite d'appeler les enfants par leur prénom parce qu'ils ont des prénoms à connotation juive. On rentre dans une paranoïa, on se fait des films", explique-t-elle. Après les attentats de novembre, Valérie Braham est restée cloîtrée chez elle seule avec ses enfants. C'est à ce moment-là qu'elle a décidé d'aller consulter un psy.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.