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Attentat dans un lycée d'Arras : la France veut expulser 11 Russes figurant au fichier des personnes radicalisées

La France a "repris les contacts depuis début octobre" avec la Russie pour tenter d'obtenir des laissez-passer consulaires, nécessaire à la procédure d'expulsion, selon le ministère de l'Intérieur.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 5 Novembre 2018. (ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

Quatre jours après l'attentat qui a coûté la vie à un enseignant à Arras, pour lequel un homme originaire du Caucase a été mis en examen, la France cherche à expulser 11 Russes inscrits au fichier des personnes radicalisées (FSPRT). "Aujourd'hui, il y a 60 Russes qui sont inscrits au fichier des personnes radicalisées, qui sont actifs, fichés S, dangereux" et auxquels les titres de séjour ont été retirés, a expliqué mardi 17 octobre le ministère de l'Intérieur à l'AFP.

Parmi eux, 40 sont "en prison", neuf font l'objet d'un contentieux et "onze pourraient être expulsés", selon l'Intérieur, qui n'a pas précisé si des membres de la famille de l'assaillant d'Arras en faisaient partie. A cet égard, la France a "repris les contacts depuis début octobre" avec la Russie pour tenter d'obtenir des laissez-passer consulaires, nécessaire à la procédure d'expulsion.

Actuellement, détaille le ministère de l'Intérieur, 489 étrangers en situation irrégulière inscrits au FSPRT sont toujours en France. Parmi eux, 214 se trouent sous le régime de privation de liberté, 82 sont assignés à résidence et 193 "en cours d'expulsion".

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