Attentat dans un lycée d'Arras : la polémique enfle autour de l'expulsion annulée de la famille de l’assaillant

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Attentat dans un lycée d'Arras : la polémique enfle autour de l’explosion annulée de la famille de l’assaillant
Article rédigé par France 2 - C. Motte, A. Canestraro, France 3 Pas-de-Calais
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En février 2014, la famille de l’assaillant de l’attaque d'Arras a été visée par une procédure d’expulsion, finalement annulée. Désormais, cette annulation est au cœur d’une polémique, devenue politique.

Quand Mohammed M. arrive en France en 2008, il est âgé de 5 ans. Sa famille, d’origine russe, est hébergée dans une résidence qui accueille des migrants à La-Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). En février 2014, visés par une procédure d’expulsion, ils sont interpellés et transférés à Roissy. 

Seulement, les associations d’aide aux sans-papiers se mobilise. Finalement la famille échappe à l’expulsion in extremis. Manuel Valls qui était ministre de l’Intérieur à l’époque, s’en explique : "Cette famille répondait au critère de la circulaire Valls, concernant les sans-papiers, les expulsions d’enfants."

Vers des mesures ?

Arrivé en France avant l’âge de 13 ans, Mohammed M. bénéficiait d’une protection absolue et n’était pas expulsable. Une disposition que Gérald Darmanin regrette aujourd’hui. "Il y a 4 000 étranges délinquants que je ne peux pas expulser du territoire national […] parce que la loi empêche de les expulser", a déclaré le ministre de l’Intérieur. Dans trois semaines, il portera le projet de loi immigration au Sénat. Le texte prévoit de faciliter ces expulsions. Seulement, pour Marine Le Pen, il faut encore plus de fermeté. Pour une partie de la gauche, une loi de plus sur l’immigration n’est pas une solution.

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