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États-Unis : le boom des gratte-ciel crayons

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Etats-Unis : le boom des gratte-ciel crayons
Article rédigé par France 2 - F. Genauzeau, T. Donzel, K. Sullivan Den Bergh
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À New York (États-Unis), les gratte-ciel crayons tutoient le ciel de la capitale économique américaine. Le 20 Heures vous emmène à la découverte de ces nouvelles stars de la ville.

Les gratte-ciel crayons sont les nouvelles stars de New York (États-Unis). La Steinway Tower est considérée comme le gratte-ciel le plus fin du monde. À peine plus large qu’un terrain de tennis, il culmine à 440 mètres de hauteur. "En entrant, vous regardez vers le nord de Manhattan avec dans l’axe Central Park. […] La vue vous donne vraiment l’impression de flotter dans le ciel", assure Greg Pasquarelli, l’architecte de la tour. Chaque étage est occupé par un seul appartement de 440m2, 3 chambres et autant de salles de bain. Pour devenir propriétaire, il vous faudra débourser entre 20 et 25 millions d’euros.

Quid des "Air rights"

À Manhattan, tout se vend, y compris le vide au-dessus de la ville. C’est le principe des "Air rights", les droits aériens. Au-delà d’une certaine hauteur, un immeuble doit s’entendre avec ses voisins. Ceux qui n’ont pas occupé l’ensemble de l’espace qui leur a été alloué peuvent revendre leur droit. Un homme a dû, pendant 40 ans, évaluer le prix de ses droits aériens. Selon lui, ils se négocient dans le plus grand secret, jusqu’à 6 000 euros le mètre carré constructible dans les airs. Pour rentabiliser ces achats, il faut créer des appartements, qui se vendent encore plus chers.

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