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Attaque à l'arme blanche à la gare du Nord : un homme susceptible d'avoir logé le suspect placé en garde à vue puis relâché

La garde à vue du principal suspect a en parallèle été levée jeudi, "du fait de son état de santé nécessitant une nouvelle intervention médicale".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une attaque à l'arme blanche a fait six blessés à la gare du Nord, le 11 janvier 2023 à Paris. (ESRA TASKIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Au lendemain de l'attaque à l'arme blanche qui a fait six blessés à la gare du Nord à Paris, un homme susceptible d'avoir logé le principal suspect a été placé en garde à vue mercredi 11 janvier dans la soirée. Vendredi soir, le parquet de Paris a déclaré que cette garde à vue "a été levée en fin d'après-midi sans poursuite à ce stade".

Jeudi, le parquet de Paris a précisé qu'un deuxième homme, "susceptible d'avoir échangé avec le principal mis en cause peu de temps avant les faits en gare du Nord", a également été placé en garde à vue jeudi matin. Celle-ci a été levée en fin d'après-midi "sans poursuite à ce stade". 

Six personnes blessées 

La garde à vue du principal suspect a en outre été levée au même moment, jeudi, "du fait de son état de santé nécessitant une nouvelle intervention médicale". "Le principal mis en cause est quant à lui toujours hospitalisé, son état de santé n'étant pas compatible avec la reprise de sa garde à vue", a précisé le parquet.

Le principal suspect, qualifié "d'extrêmement menaçant" par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a attaqué plusieurs personnes mercredi matin de façon "extrêmement violente". L'agression a débuté à 6h42 à l'entrée de la gare du Nord, avant de se poursuivre à l'intérieur. Elle s'est achevée une minute plus tard avec l'intervention de policiers aux frontières et de policiers en civil, a détaillé le ministre. Ces policiers ont tiré à "trois reprises".

Le bilan provisoire de cette attaque fait état de six personnes blessées, dont un fonctionnaire de la police aux frontières touché lors de l'intervention, a précisé à franceinfo le parquet de Paris. L'une des cinq autres victimes, blessée "plus gravement que les autres", a été hospitalisée, mais son "pronostic vital n'est pas engagé", a précisé le ministre de l'Intérieur. 

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