Asterix : plainte pour abus de faiblesse : "J’ai toute ma conscience" répond Albert Uderzo

Albert Uderzo est “étonné” par la procédure de sa fille Sylvie.
“C’est trop grave, ça va trop loin” dit –il à France Info, l’air abattu.
Quand on lui demande s’il est abusé financièrement par certaines personnes de son entourage, il répond aussitôt : “absolument pas ! j’ai toute ma conscience ”.
_ Albert Uderzo ajoute qu’il sait très bien qui se cache derrière cette plainte “mais je ne vous le dirai pas, je laisse à présent mes avocats s’occuper des journalistes”.

Sylvie Uderzo a été entendue la semaine dernière par la brigade de la répression de la délinquance économique (BRDE) dans le cadre de sa plainte.
“C'est une décision douloureuse mais je veux que la justice établisse que mes parents ont été victimes d'aigrefins qui ont pillé et brisé une famille”, a t-elle déclaré.
“Quand cette preuve sera faite, j'espère que mon père posera à nouveau ses yeux sur moi. Il a 84 ans, ma mère en a 78”, indique encore la fille d'Albert Uderzo-.

Sylvie Uderzo, 54 ans, a travaillé pendant 20 ans aux éditions Albert René, qu'elle a fini par diriger, avant d'en être brutalement licenciée pour faute lourde en 2007. Elle attribue cette “brutalité” procédurière au nouvel entourage de son père.
Elle a récemment vendu les derniers 40% des droits d'Astérix à l'éditeur Hachette Livre (groupe Lagardère) qui détient désormais la totalité des droits de la holding familiale pour les 33 tomes de la série, après avoir repris les parts d'Albert Uderzo (40%) et de la fille de René Goscinny (20%).

_ Astérix, l'un des personnages les plus célèbres de la bande dessinée francophone, a été créé en 1959 par le dessinateur Albert Uderzo et le scénariste René Goscinny. Les 33 tomes de la série, se sont vendus à plus de 300 millions d'exemplaires dans le monde, deux fois le tirage atteint par les diverses éditions de Tintin.

Mikaël Roparz, avec agences