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La vie "normale" à laquelle aspire DSK

Alors que l'ex-patron du FMI pourrait bientôt voir son horizon judiciaire se dégager, francetv info décrit les récents changements intervenus dans son quotidien. 

Article rédigé par Julie Rasplus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Dominique Strauss-Kahn sort d'un bureau de vote à Sarcelles (Val-d'Oise), le 6 mai 2012, jour du second tour de l'élection présidentielle. (THOMAS SAMSON / AFP)

DSK – Ses avocats et Nafissatou Diallo ont rendez-vous le 10 décembre, au tribunal du Bronx, à New York, où ils pourraient signer un arrangement financier. En France, des requêtes en nullité de la procédure ont été déposées dans le dossier du Carlton de Lille. Comme nous vous l'expliquions il y a quelques jours, Dominique Strauss-Kahn pourrait donc bientôt être sorti d'affaire(s). Un scénario positif pour l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) qui s'échine depuis plusieurs mois à revenir à une vie "normale". Gros plan sur son quotidien et ses changements récents.

1Une nouvelle vie en célibataire

Les tornades judiciaires ont semble-t-il eu raison du couple Strauss-Kahn. L'ex-patron du FMI et Anne Sinclair vivent désormais séparément, et ce depuis août. Une rupture vécue comme un soulagement par Dominique Strauss-Kahn, signale le Point.fr. Des clichés publiés début septembre dans la presse l'ont depuis montré accompagné d'une femme, présentée par les journaux comme sa compagne.

Dans un numéro consacré à cette nouvelle vie, le même hebdomadaire dévoile que DSK vit seul, "installé dans un immeuble parisien des années 30" dans le quartier de Montparnasse. L'appartement de la place des Vosges a été remplacé par un "ancien atelier d'artiste (réaménagé en) beau triplex inondé de lumière par d'immenses verrières".

2 En quête de discrétion

Il le martèle lui-même dans une interview au Point : Dominique Strauss-Kahn souhaite désormais "qu'on [le] laisse tranquille""Rien ne justifie que je sois devenu l'objet d'une traque médiatique qui, certains jours, ressemble à une chasse à l'homme."

Des paroles aux actes, il n'y a qu'un pas : l'ancien ministre attaque désormais tous les journaux portant atteinte à sa vie privée selon lui. Les magazines VSD et Closer en ont ainsi récemment fait les frais. Ses voisins, interrogés par le Point, décrivent "un homme discret""qui dit bonjour" et "n'a pas l'air aigri".

Mais sa notoriété le rattrape souvent. Le site internet de Fréquence ESJ, la radio des étudiants de l'Ecole supérieure de journalisme de Paris, révèle ainsi que l'ancien patron du FMI a passé la nuit dans une discothèque parisienne, jeudi 29 novembre, quelques heures après les rumeurs d'accord à l'amiable dans le dossier Diallo. "Il n’est pas resté longtemps [et] était encadré par deux gardes du corps", déclare une témoin de la scène. De nombreuses photos de lui en boîte de nuit ont depuis circulé sur Facebook et Twitter.

3Des conférences à un retour en politique ?

Côté vie professionnelle, l'agenda de Dominique Strauss-Kahn est également bien chargé. En tant qu'ancien patron du FMI et ex-ministre socialiste de l'Economie et des Finances, il entend rappeler son expertise dans le domaine économique. DSK dispense ainsi de nombreuses conférences à l'international et "participe beaucoup à la réflexion, au travers des universités, des colloques, des think tanks", comme il l'a récemment indiqué à l'AFP et i-Télé. Un rôle qui lui permet aussi de ne pas commenter la vie politique française. Ce à quoi il se refuse obstinément, comme le montre cette vidéo de BFMTV

Pourtant, la politique le titillerait de nouveau. C'est ce qu'assure Le Figaro dans un confidentiel publié le 27 novembre. Selon le quotidien, DSK pourrait être candidat dans son fief de Sarcelles (Val-d'Oise) lors des municipales de 2014. Une hypothèse qui ne convainc cependant pas ses proches. Interrogé par le quotidien gratuit Metro France sur ce scénario, François Pupponi, l'actuel maire de Sarcelles, n'a pas mâché ses mots, qualifiant ces informations de "rumeurs paranoïaques et conneries délibérées de certains journalistes"

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